Parfaite organisation ce matin, le 7 octobre 2025, de la conférence sur l'entrepreneuriat féminin à la Luxembourg Chamber of Commerce.
Bravo aux organisateurs et organisatrices pour cette belle réussite !
Une salle comble pour échanger sur ce thème majeur, où j’ai eu l’honneur de partager la scène avec des femmes remarquables telles que Marie-Christine Mariani, Safia Agueni, Monica JIMAN et Béatrice Robichaud.
Oser innover, pour moi, c’est avant tout avoir le courage de dépasser les barrières — financières, culturelles, mentales. Dans mon parcours, cela a souvent signifié prendre des risques très concrets.
> Lorsque j’ai voulu créer mon entreprise, j’ai dû d’abord m’établir en Angleterre avant d’ouvrir une filiale au Luxembourg, simplement parce qu’il m’était alors impossible de louer un bureau ou d’ouvrir un compte bancaire ici… Certain·es s’y reconnaîtront peut-être 😉
> En 2004, avec mon équipe de Languages.lu, nous avons été pionniers en lançant les premiers cours en ligne de luxembourgeois, un vrai pari sur un marché qui n’était pas prêt. Nous avons ensuite publié une dizaine de supports pédagogiques ludiques et innovants (https://lnkd.in/dQWDBG5), développé la première application mobile d’apprentissage du luxembourgeois...
> À l’époque, le marché n’était pas prêt. J'ai osé, j'ai investi. Le pari était risqué.
Mais au-delà du ROI assez réduit, ces projets ont eu un impact réel — social, culturel et éducatif.
Ils ont contribué à mieux faire connaître la langue luxembourgeoise.
C’était ma manière de contribuer à mon pays d’adoption.
Quand on parle d’entrepreneuriat féminin au Luxembourg, il faut être honnête : il reste beaucoup à faire. Et je remercie Madame la Ministre Yuriko Backes pour sa volonté de changer cette situation.
Le pays compte encore trop peu de femmes entrepreneures, et surtout, il manque de données scientifiques précises sur notre réalité.
C’est ce constat qui m’a poussée à entreprendre un doctorat à l’ University of Luxembourg, consacré aux stratégies que les femmes migrantes solo entrepreneures développent pour bâtir une carrière durable.
Mon expérience entrepreneuriale dans 3 pays m’a appris qu’oser ne suffit pas.
Il faut oser intelligemment : avec stratégie et, très important, en s'entourant bien.
C’est aussi pour cela que j’ai fondé l’Union des Indépendants Luxembourg, pour offrir aux entrepreneures et entrepreneurs un espace de conseil fiscal et légal et de soutien concret après le démarrage de leurs activités.
>>Mon conseil à toutes celles qui veulent se lancer :
Entourez-vous bien !
Adhérer, dès le départ, au seul syndicat pour les indépendants: l’Union des Indépendants Luxembourg et rejoignez la FFCEL Fédération des Femmes Cheffes d'Entreprise du Luxembourg.
Bravo aux organisateurs et organisatrices pour cette belle réussite !
Une salle comble pour échanger sur ce thème majeur, où j’ai eu l’honneur de partager la scène avec des femmes remarquables telles que Marie-Christine Mariani, Safia Agueni, Monica JIMAN et Béatrice Robichaud.
Oser innover, pour moi, c’est avant tout avoir le courage de dépasser les barrières — financières, culturelles, mentales. Dans mon parcours, cela a souvent signifié prendre des risques très concrets.
> Lorsque j’ai voulu créer mon entreprise, j’ai dû d’abord m’établir en Angleterre avant d’ouvrir une filiale au Luxembourg, simplement parce qu’il m’était alors impossible de louer un bureau ou d’ouvrir un compte bancaire ici… Certain·es s’y reconnaîtront peut-être 😉
> En 2004, avec mon équipe de Languages.lu, nous avons été pionniers en lançant les premiers cours en ligne de luxembourgeois, un vrai pari sur un marché qui n’était pas prêt. Nous avons ensuite publié une dizaine de supports pédagogiques ludiques et innovants (https://lnkd.in/dQWDBG5), développé la première application mobile d’apprentissage du luxembourgeois...
> À l’époque, le marché n’était pas prêt. J'ai osé, j'ai investi. Le pari était risqué.
Mais au-delà du ROI assez réduit, ces projets ont eu un impact réel — social, culturel et éducatif.
Ils ont contribué à mieux faire connaître la langue luxembourgeoise.
C’était ma manière de contribuer à mon pays d’adoption.
Quand on parle d’entrepreneuriat féminin au Luxembourg, il faut être honnête : il reste beaucoup à faire. Et je remercie Madame la Ministre Yuriko Backes pour sa volonté de changer cette situation.
Le pays compte encore trop peu de femmes entrepreneures, et surtout, il manque de données scientifiques précises sur notre réalité.
C’est ce constat qui m’a poussée à entreprendre un doctorat à l’ University of Luxembourg, consacré aux stratégies que les femmes migrantes solo entrepreneures développent pour bâtir une carrière durable.
Mon expérience entrepreneuriale dans 3 pays m’a appris qu’oser ne suffit pas.
Il faut oser intelligemment : avec stratégie et, très important, en s'entourant bien.
C’est aussi pour cela que j’ai fondé l’Union des Indépendants Luxembourg, pour offrir aux entrepreneures et entrepreneurs un espace de conseil fiscal et légal et de soutien concret après le démarrage de leurs activités.
>>Mon conseil à toutes celles qui veulent se lancer :
Entourez-vous bien !
Adhérer, dès le départ, au seul syndicat pour les indépendants: l’Union des Indépendants Luxembourg et rejoignez la FFCEL Fédération des Femmes Cheffes d'Entreprise du Luxembourg.
Ne le faites pas « plus tard » : adhérer tôt, c’est avancer dix fois plus vite! (meme avant de développer votre activité)
