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Ee schéint neit Joer alleguer!
Une nouvelle année commence aujourd'hui. Elle nous offre 365 jours d'opportunités d'apprendre le luxembourgeois ou bien de pratiquer et d'améliorer nos connaissances. Comme promis, je continue à documenter ma propre pratique quotidienne de la langue luxembourgeoise. Vos témoignages sont les bienvenus et m’aideront à mieux comprendre et analyser la relations des résidents luxembourgeois et non-luxembourgeois avec la langue luxembourgeoise.
La première lecture de la journée a été l'article avec les résultat du concours Lëtzebuerger vum Joer 2020 qui a mis cette année à l'honneur le personnel médical et des maisons pour personnes âgées.
J'ai passé une grande partie de la journée avec ma famille et des amis sur WhatsApp et Messenger dans plusieurs langues, y inclus le luxembourgeois.
Puis j'ai écouté l'interview donné hier par Nicolas Buck sur 100,7. C'était son dernier jour en tant que président de l'Union des Entreprises Luxembourgeoises. J'avais déjà entendu hier dans la voiture un extrait de son interview que j'ai bien aimé. Il s'agissait du fait que certaines personnes partagent les gens, de manière très simpliste (et erronée) en bonnes et mauvaises personnes si leurs avis sont différents. Il faut que les gens arrêtent d'utiliser la moralité dans un tel classement des gens et qu'ils re-apprennent à écouter et discuter, même ou surtout quand les opinions sont différentes.
J'ai également aimé son point concernant le temps de travail qui est également mon approche: il ne s'agit pas de se réveiller très tot ou de beaucoup travailler, de travailler 12 ou 6 heures, mais plutôt de bien travailler.
Un point important souligné par Nicolas Buck a été celui des langues. Alors que le luxembourgeois est l'unique langue utilisée dans le cadre des réunions des associations patronales avec les représentants politiques et les syndicats, la situation est complètement différente dans le secteur privé où de plus en plus d'autres langues sont utilisées régulièrement. Comme je l'ai plusieurs fois également expliqué à mes collègues de la politique, il a vraiment deux mondes parallèles qui existent à Luxembourg et le décalage entre la politique et les décideurs économiques devient malheureusement de plus en plus grand.
J'ai du écouter deux fois cette interview car je ne comprenait pas très bien l'accent de l'invité du jour.
écoute: 45 minutes
lecture: 6 minutes
02/01
J'adore prendre le café le matin pendant que j'écoute les nouvelles à la radio. Mais aujourd'hui il y avait un reportage musical en francais sur 100,7. En conséquence j'ai pris le temps de regarder l'interview du premier ministre sur RTL faisant le tour des défis politiques les plus significatifs de l'année 2020. C'était une interview d'une heure trente. Je vais reprendre seulement trois points de cette interview.
1. Le premier (évoqué tout à la fin) concerne la disparition en janvier 2020 du chef de la fraction parlementaire du DP, qui a mis fin à sa vie. Ce sujet me touche beaucoup car dans la politique on peut être exposé(e) à énormément de pression et il faut avoir un moral très fort pour faire une carrière politique, beaucoup de soutien à la maison et avoir la peau dure. Sans entrer dans la spécificité de la situation de cette personnalité politique et sportive disparue, j'ai fait la connexion avec ma personne. Je me souviens encore comme si c'était hier le moment ou on m'avait annoncé que je n'allais pas être sur la liste pour les élections européennes en 2018. Alors que cette annonce n'est pas venue vraiment comme une surprise, il y a une toutefois une petite déception. Le fait d'avoir eu un partenaire qui a su me dire les bons mots "we will have more time to make love" a mis toute la situation en perspective et m'a rappelé (s'il fallait encore) l'essentiel de la vie.
2. Le sujet très polémique des impôts a été assez rapidement cloturé par le premier avec un commentaire "Mir sinn nach net am Steiermodus". Pourquoi le mentionner? Car il en dit beaucoup sur la manière de faire du premier et de son gouvernement, telle que nous l'avons remarqué depuis qu'il est au pouvoir. Ce n'est pas encore à l'ordre du jour mais quand il n'y aura plus d'argent dans les caisses, la décision sera poussée et votée très, très rapidement.
3. Les incohérences des différentes lois et l'essai d'introduire dans la dernière loi Covid d'un article de dénonciation de la part des fonctionnaires des personnes qui ne respectent pas la loi, article qui finalement a été retiré de la loi qui est actuellement en vigueur. Cet essai inquiétant d'introduire un article de loi me rappele le système autoritaire que j'ai connu personnellement pendant la période communiste en Roumanie. Dans le même sens va également la politisation des fonctions à responsabilité que ce gouvernement fait de manière très organisée et le clientélisme dont on peut de plus en plus souvent lire dans la presse car cela devient tellement inquiétant de créer une culture de la peur et du clientélisme.
écoute: 95 minutes
N.B. Regardez cette vidéo si vous avez un niveau minimum B1.
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